Miko : une jeune blogueuse passionnée de mode et de voyage

Nous avons le plaisir d’échanger quelques mots avec  Miko, une jeune blogueuse qu’on a connu récemment, passionnée de mode et de voyage à la fois.

1- Geoploria: Peux-tu, pour commencer, te présenter un peu?

Je suis une jeune étudiante en communication et publicité de 21 ans. Sudiste dans l’âme, j’ai grandi en plein milieu des terres Camarguaises – entre cheveux et taureaux. Je suis fascinée par tout ce qui touche à la création, à l’évasion de l’esprit et l’imagination. Je me perds souvent dans un monde romanesque entre dragon et pirate. Ma famille dit souvent que je travaille beaucoup trop. Je vois plutôt ça comme de la passion, je suis passionnée de tout.

2- Geoploria: Qu’est-ce qui t’a poussé à créer le blog?

L’idée de créer mon blog a longtemps tourné dans ma tête avant que je m’y mette réellement. L’écriture a toujours fait partie de moi. Je me rappelle quand j’étais plus jeune, j’écrivais tout type d’histoire (c’est toujours le cas d’ailleurs !). J’y voyais une occasion de varier les plaisirs littéraires et d’avoir un fil d’Ariane qui entretient cette envie d’écrire. Mais surtout, j’avais envie d’aider. De partager. Nous sommes toutes arrivées à un point où nous avons eu cinquante questions en tête sans avoir de réponse. À l’époque, ma grande sœur n’arrêtait pas de me poser des questions pour bien faire les choses en matière de maquillage… Je me suis alors dit qu’elle ne devait pas être la seule. J’ai donc entrepris ce projet de blog d’entraide et de partage de petites astuces du quotidien entre rouge à lèvres et fard à paupières.

3- Geoploria: Mikomake, pourquoi avoir choisi ce nom pour ton site? A-t-il un sens particulier?

Oui et non. Miko est un pseudo qui me suit depuis toujours, depuis le collège. Je participais à énormément de forum et de jeux de rôle littéraire. Je cherchais un pseudo fixe mais Miko était déjà pris. J’ai regardé autour de moi en quête d’inspiration et mon regard a croisé ma fiche d’anglais. Phonétiquement « Make » s’accordait bien avec « Miko ». Pour la petite histoire, Miko est un dérivé de Meeko, le raton laveur dans Pocahontas. Celui qui est toujours en quête d’un gâteau à manger… Il se peut qu’il y ai certaine similitude… Le jour où j’ai lancé mon blog, j’étais tellement enthousiaste que je n’ai pas réussi à réfléchir à un nom plus connoté « beauté ». Aujourd’hui j’y vois le reflet ma personnalité à travers mon petit avatar qui anime les articles.

4- Geoploria: Avec tes études en cours, comment tu fais pour trouver du temps à consacrer à ton blog ?

Parfois je me le demande moi même ! Je dirais avec une organisation millimétrée. J’ai un carnet qui résume à peu près tout le blog. Je me fais un planning de deux mois pour réfléchir aux articles à l’avance et éviter d’être prise par le temps. Il m’arrive de passer des journées et soirées entières à bosser mes cours, la présence de mon blog me rappelle qu’il faut décrocher de temps en temps, se consacrer à faire ce que l’on aime. Je prends du temps pour mon blog comme si je prenais du temps pour moi. C’est une passion et un loisir à temps plein qui apporte énormément humainement parlant.

5- Geoploria: Parlons un peu voyage maintenant : Quel type de voyage t’inspire le plus? Et comment se déroule les préparatifs en général ?

J’aime énormément les voyages culturels et partir dans une ville chargée en histoire. Je suis fascinée par le pouvoir symbolique de certains endroits quand je pense que des siècles auparavant, des personnes se tenaient là où je me tiens ; que les pierres du monument ont vu le temps s’écouler. J’ai toujours aimé les époques qui ont précédés la nôtre (antiquité, ère victorienne, renaissance, année 20/50). Non seulement je voyage géographiquement mais aussi temporellement, je m’évade plutôt. Cela me permet d’en apprendre un peu plus sur la culture du pays ou de la ville où je suis.
Pour les préparatifs, je regarde généralement les principaux sites « cultes et à ne pas manquer » avant de partir. J’aime bien quand même demander à des locaux une fois sur place. Ils ont toujours de bonnes découvertes, des bons plans et des astuces pratiques. En ce qui concerne les éléments plus techniques, si je pars en avion, je passe généralement par une agence qui réserve tout. Si je voyage en train, je m’occupe de tout.

6- Geoploria : Malgré ton jeune âge, tu as déjà quelques pays à ton actif. Parles-nous un peu de ces pays et de tes voyages.

Je dois mon envie de voyager à mes parents. Tous les étés, et ce depuis que je sais marcher, nous partions une semaine à la découverte d’un coin de France. L’endroit que j’ai préféré fut la côte basque. J’ai principalement voyagé en Europe, mes études font que je ne peux pas encore partir trop loin. Je suis dans une ville différente à chaque nouvelle rentrée scolaire, il faut donc assurer les déménagements, ça compte comme du voyage ?
J’ai commencé par les classiques voyages scolaires : Italie (Rome, Sienne) Angleterre (Londres, Burmingham), Espagne (Madrid et Barcelone). Puis j’ai parcouru la Corse de fond en comble avec mes parents qui ont toujours voyagé sur cette île. Une autre île, la Crète à Agios Nikolaos . Un peu plus loin sur le continent ce fut Vienne où je suis partie sur les traces de la belle et mystérieuse impératrice Sissi. L’un de mes meilleurs voyages, l’Autriche est un pays magnifique avec des habitants tellement chaleureux. Mon dernier voyage en date est le Péloponnèse en Grèce (Athènes, Corinthe, Delphes. Mycènes, Épidaure) Je compte bien retourner par là, je n’ai pas vu toute la richesse que cet endroit a à offrir.

7- Geoploria: Au cours de tes voyages, a-t-il toujours été facile pour toi de rentrer en contact avec les locaux?

Je n’ai jamais eu de souci. Je parle anglais, ce qui facilite quand même beaucoup la chose. Quand je pars en vadrouille avec ma sœur, elle se débrouille en espagnol, c’est un plus. J’essaie au maximum de parler la langue du pays en question même si ce n’est pas simple, et fait beaucoup rire ceux qui m’entendent. Je me limite aux basiques, mais partir en voyage c’est ça aussi : s’immerger dans la culture… et donc la langue ! Je pense notamment à Vienne et à Athènes, j’ai été stupéfaite du caractère volontaire des habitants. Les passants avaient toujours le sourire et le temps pour indiquer la route. Il y en a même un qui a posé ses affaires pour que nous puissions regarder ma carte de plus près.

8- Geoploria: T’est-il déjà arrivé d’être déçu en arrivant dans un pays? Pour quelles raisons?

J’ai été assez déçue quand je suis arrivée en Grèce, ce qui est très paradoxal vu que je suis une grande passionnée par l’univers de la mythologie grecque. Dès que l’avion a atterri, j’ai dû prendre un bus qui m’amenait à l’hôtel. Le périphérique, le ciel gris, il pleuvait, la pollution. La route était triste, encombrée. Nous avons fait plus d’une heure en bus pour arriver à l’hôtel perdu, dans un village qui se résumait à grande avenue routière. Il a fallu attendre le lendemain que je sois en plein cœur d’Athènes pour admirer la beauté de ce pays.

9- Geoploria: Le meilleur et le pire souvenir que tu gardes de tes périples ?

Le meilleur souvenir, mon arrivée à Vienne. Il s’agissait d’un voyage que j’avais organisé en surprise pour ma sœur. Je ne lui avais rien dit, nous avons plié bagages, je lui ai bandé les yeux et ne l’ai retiré qu’une fois dans l’avion. Je venais d’avoir mon bac, je savais que j’allais partir de la maison pour les études. Ce fut magique !
Le pire ? Je n’ai rien qui me vient en tête à part une anecdote. Nous logions dans un gîte où il y avait des chèvres. Tous les matins, elles me couraient après pour me mordre les mollets. Y’à pire, mais ça m’a traumatisé pendant quelques années 

10- Geoploria: Quels conseils donnerais-tu à ceux qui aimeraient partir à l’aventure?

De ne pas hésiter. Voyager. Explorer. Pas forcément à l’étranger, mais ne serait-ce que voir d’autres villes, d’autres traditions, d’autres mentalités. En un mot : ne pas avoir peur de découvrir. Cela nous permet aussi d’ouvrir nos esprits, de voir d’autres moyens de vivre, de s’enrichir des rencontres locales et culturelles. Il faut oser et avoir confiance en soi. Faire un pas vers l’extérieur, on devient vite accro.

11- Geoploria: Si tu devais partir quelque part sur un coup de tête, tu irais où? Pourquoi?

Sur un coup de tête je partirais en Suède. Je rêve de faire une année universitaire là bas. C’est principalement le mode de vie qui m’attire.  L’Irlande ou l’Écosse me font de l’œil aussi pour leurs paysages, tout comme la Croatie et Prague. Si je devais songer à un coup de tête dans la durée, ça serait le Canada/Québec sans hésiter qui allie culture, beauté et mentalité. Évidemment l’Australie et les États Unis, bien que clichés, sont des destinations que j’aimerais découvrir aussi. À côté de ça, la Polynésie et sa cousine l’Indonésie, offrent des horizons paradisiaques et un rythme de vie totalement opposé au nôtre. Le Mexique pour monter sur les temples Maya. Je rêverais également d’assister aux carnavals de Venise et de Rio.

12- Geoploria : En tant que passionnée de mode, dans quelle ville ou pays aimerais-tu encore te rendre pour juste faire du shopping et dévaliser les magasins 🙂

Milan, pour l’aspect mythique de cette ville. Je dois avouer que c’est très très rare – pour ne pas dire jamais – que je fasse les magasins quand je suis en voyage. La plupart du temps, il y a les mêmes enseignes qu’en France. Quand je fais les magasins, je recherche une boutique typique du pays ; comme les Primark, Target, Walmart, Tarte, BH ou NYX anglosaxon.

13- Geoploria: Y a-t-il autre chose que tu voudrais ajouter?

Un grand merci pour votre temps et intérêt. Cette interview fut un plaisir et c’est avec grande joie que je me suis replongée dans mes voyages passés  avec vous !

Merci beaucoup Miko de nous avoir accordé cette interview. Nous continuerons à suivre ton blog  www.mikomake-leblog.com avec le plus grand des plaisirs et te souhaitons beaucoup de succès dans tes études et tes voyages futurs!