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La fête de nouveau riz (lễ mừng lúa mới)

Étant une des minorités dans la communauté de 54 ethnies au Vietnam, les Raglai ont construit pour lui-même un espace culturel distinctif à travers des rituels, des mœurs ainsi que des activités culturelles traditionnelles dont l’une des activités culturelles typiques de cette ethnie est la fête de nouveau riz (lễ mừng lúa mới).

L’origine de la fête

Pour étudier l’origine de cette fête, on a tout d’abord besoin de considérer le calendrier et le climat. Le Nouvel An est l’adieu de la vieille année pour accueillir une nouvelle année pleine de Bonheur, alors la fête est basée sur le calendrier de chaque ethnie. La majorité des orientaux utilise le calendrier lunaire, en particulier, ils sont influencés par la culture chinoise et la culture indienne dont les Raglai sont sous influence du calendrier Saka de L’Inde.


Le mois de Saka est calculé par la lune, alors que l’année se base sur les étoiles. À cette époque, c’est le temps de fin de la saison sèche et le début de la saison des pluies, cela est très important pour les habitants en Asie du Sud-Est. Donc, on a organisé beaucoup de fêtes concernant la culture rizière.

Le temps de la fête

Au mars, avril lunaire chaque année, quand le tonnerre retentit pour signaler un nouveau commencement, les Raglai organisent aussi la fête de nouveau riz. À ce moment, la récolte est fini, le riz et le maïs ont été stocké, il faut faire la fête de nouveau riz afin de pouvoir utiliser le riz et le maïs à manger. Si on ne fait pas encore la fête et il n’y a rien à manger, on peut couper le plant de vétiver, le lie en gerbe et plonge dans l’eau en priant afin de prendre un peu de la nourriture à manger. Certains craignent la punition de yàng (un génie des Raglai), ils déterrent le manioc en attendant la fête. C’est également le temps libre des Raglai, ils chassent et cueillissent les fruits en vue de donner des offrandes à la fête, en même temps, ils commencent à préparer une nouvelle récolte.
La fête de nouveau riz dure deux jours et une nuit et le jour de fête est choisi par le sorcier.

L’espace et la communauté de la fête

Le Raglai n’existe pas le patriarche du village comme d’autres ethnies au haut plateau du centre, alors, le chef de la ligne aînée est la femme qui tient le pouvoir de la communauté. Cependant, malgré le matriarcat, les hommes sont responsables des rituels, les femmes ne jouent que le rôle de la direction et la cuisine. Les rituels se passent souvent à la maison sur pilotis sacré où on célèbre des cérémonies de culte et garde des trésors de la communauté y compris chapelet, bague, collier, tambour, gong,… Selon les Raglai, il y a des décennies, la fête de nouveau riz est plus grande qu’aujourd’hui et cette fête est considérée comme le Tet des Kinh.
On ne donne pas les souhaits l’uns aux autres car ils ont été exprimés dans les prières lors de la fête de nouveau riz. Donc, cette fête souligne la communauté des Raglai.

Les rituels et la fête

Comme la fête d’autres ethnies, la fête de nouveau riz se compose de deux parties.
Les Raglai pensent que les roulements du tonnerre sont le signal de transition de la saison, d’une nouvelle année, du développement de toutes les choses dont des produits agricoles tels que le riz, le maïs. La fête comprend la cérémonie de verser de l’eau dans la jarre de l’alcool de riz (rượu cần), la cérémonie principale et la cérémonie du génie de riz et de mais, L’offrande est nécessaire d’avoir un poulet ou un rhizomys 3 jarres de vin de riz. On dispose aussi sur le sol des produits agricoles, des ornements et les instruments pour sacrifier aux génies.

Après la décision de jour de la fête, on commence à répartir des emplois aux habitants. Les hommes se charger de nettoyer la maison, de faire la perche rituelle du Têt. Les femmes font la cuisine et préparent des offrandes. Le rituel commence de 13 h.
Après les rituels, on fait un cercle puis on danse et boit le vin de riz toute la nuit. Les fêtes traditionnelles de chaque ethnie contiennent de nombreuses valeurs culturelles précieuses qui créent l’identité culturelle des ethnies au Vietnam. Par conséquent, il est nécessaire de préserver et faire valoir ces fêtes.