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Tourisme durable et voyage solidaire : comment bien préparer son séjour ?

Le voyage c’est un monde d’aventures, de découvertes et de nouvelles expériences. Mais puisque chacun a ses propres envies et souhaite partir selon ses ressources ou sa situation, différentes formules de séjour sont aujourd’hui proposées par les professionnels en réponse aux besoins des passionnés. Circuit sur mesure, séjour de noce, road trip, vacances, les touristes ont l’embarras du choix. Une autre option, le voyage solidaire, est aussi désormais accessible. La particularité de ce type de parcours se fera constater dès l’étape de préparation et d’organisation.

Bien connaître sa destination de voyage solidaire

Le terme « solidaire » n’a pas été choisi au hasard pour qualifier ce type de séjour. Le but du parcours n’est pas seulement de se faire plaisir, mais de participer aux changements et aux engagements futurs au niveau des communautés. Avant de s’investir dans un voyage solidaire, les aventuriers devront s’apprêter à vivre une expérience éducative, à quitter le cadre habituel pour un monde inconnu, à accepter la différence et à en apprendre davantage grâce à elle. Le choix de la destination sera donc important et constituera la première étape durant la préparation.

Comme dans chaque formule de voyage, la saison et la météo sont les deux premiers éléments à savoir concernant le pays. Il ne s’agit pas ici de trouver une période ensoleillée, idéale pour la détente, mais de s’organiser en fonction des objectifs du circuit. Si les aventuriers veulent côtoyer les enfants et participer à l’enseignement dans certaines régions d’Afrique, par exemple, il leur faudra adapté leur séjour au calendrier scolaire local.

Puisqu’il va falloir s’intégrer et partager les quotidiens des habitants, il est aussi utile de connaître la situation économique de la destination. Des plateformes en lignes permettent aujourd’hui d’évaluer le niveau de vie dans un pays ou de savoir la monnaie locale et même d’en apprendre un peu plus sur la réalité politique d’un État. Les voyageurs auront également besoin de faire des économies et donc d’avoir un aperçu du coût de la vie sur les lieux ainsi que des astuces qui aident à limiter les dépenses. Enfin, une nouvelle région c’est aussi une nouvelle culture. L’idéal serait alors de réussir à parler quelques expressions usuelles, ou mieux à maîtriser les bases de la langue locale. Sans oublier les traditions et les pratiques religieuses qu’il faudra respecter quand on sera sur place.

Trouver un bon partenariat

À la différence des formules de séjours classiques, un voyage solidaire présent des objectifs précis qui, d’une façon générale, devraient entrer dans le cadre d’une solidarité internationale. Le but est de soutenir les communautés locales en les aidant dans certains projets en cours ou en les proposant de nouvelles idées. Le mieux serait donc d’établir des partenariats dès le début en contactant quelques associations actives œuvrant sur les lieux. Les organisations qui se focalisent sur l’éducation, le sanitaire et les autres problèmes sociaux sont les plus recommandées si on veut réellement s’engager dans le tourisme durable.

Savoir prévoir son budget

Un voyage solidaire implique, dans la majorité des cas, un groupe de jeunes passionnés qui souhaitent participer à la réussite et au développement d’un pays donné. Le budget dans le cas de ce séjour particulier sera donc calculé selon la situation. L’itinéraire s’apparentera aussi à un circuit sur mesure. Ce qui limiterait les dépenses.

Les éléments essentiels à retenir seront alors l’hébergement, le transport, la nourriture et les quelques sorties à faire sur place en ce qui concerne les aventuriers. Mais puisque ces derniers seront amenés à échanger ou à partager avec les associations, ce serait bien d’avoir des ressources supplémentaires. Un touriste responsable c’est celui qui participe réellement au mode de vie local. Les routards qui choisissent ce type de séjour apprendront aussi à être plus équitables quand ils devront rémunérées les prestations locales (services de guide, interprètes, organisateurs d’événements ou autres).