Ce qu’il faut savoir sur les parcs et réserves malgaches

Le premier parc national de Madagascar, le parc national de la Montagne d’Ambre, fut créé en 1958. Les autres parc nationaux et réserves spéciales vinrent ensuite, preuve de la volonté des autorités de protéger la forêt et tout son écosystème, menacés de disparition, notamment par les cultivateurs malgaches, pour lesquels la culture sur brûlis constitue une pratique fortement ancrée.

Tsingy de Bemaraha-national Park

Tsingy de Bemaraha-national Park

Ces sites protégés sont toujours administrés par le Madagascar National Parks, qui intervient parfois conjointement avec une ONG.

Parmi les différents sites protégés ayant ainsi vu le jour, on peut en distinguer 3 sortes :

  • les parcs nationaux : accessibles à tous comme le parc national de la Montagne d’Ambre
  • les réserves spéciales : ouvertes au grand public, elles ont pour objectif spécifique de protéger des espèces animales et végétales bien précises
  • les réserves naturelles intégrales : seuls les chercheurs ont le droit d’y pénétrer
Aux alentours d'Andapa - le massif de Marojejy

Aux alentours d’Andapa – le massif de Marojejy

Qu’il s’agisse des parcs nationaux ou des réserves spéciales, leur accès n’est autorisé que sur présentation d’un ticket d’entrée. Celui-ci s’achète au bureau d’accueil de chaque site et son montant varie selon la catégorie du parc et la durée du séjour. On peut noter que la moitié des fonds ainsi récoltés sont reversés aux populations locales dans le cadre de l’aide à leur développement économique.

Une fois acquitté le coût du billet d’entrée, le visiteur doit payer le tarif de guidage. Pour éviter toute tentative d’abus, il est toujours clairement et officiellement affiché dans les bureaux des Madagascar National Parks.

Vos précieux sésames en poche, vous pouvez pénétrer dans ces espaces protégés au sein desquels il vous est demandé de faire preuve de respect et de bon sens : ne faites aucun feu sauvage, enterrer les déchets biodégradables et emporter TOUS LES AUTRES.

Renseignez-vous auprès de votre guide sur les usages locaux, surtout les « fady », ces interdits qui peuvent concerner des parcelles de terrain sacrées, des forêts sacrées, le port de certains vêtement, la nourriture à consommer, etc…