Respect, Voyage et volup’thé

Voyage intérieur pour mieux découvrir l’autre ?

De plus en plus de voyageurs partent à la découverte de nouveaux horizons pour s’émerveiller devant des paysages à couper le souffle, pour rencontrer des gens différents, pour partager des moments insolites avec les autochtones. Quoi de plus dépaysant que de vivre à la manière d’un local, y découvrir ses habitudes, son histoire de vie, son travail et ses préoccupations, de partager ensemble des recettes de cuisine de sa grand-mère…

S’ouvrir au monde, c’est trouver un coin de chez nous un peu partout sur notre terre. C’est bousculer nos valeurs, nos convictions, nos préjugés, nos habitudes. Le temps se met sur pause, une apesanteur de plaisirs simples, de respects mutuels, d’émotions grandissantes, d’expériences riches et inégalées.

Le voyage, c’est avant tout de l’humilité et du respect envers l’autre. Mais bien avant tout, c’est se respecter soi-même en s’accordant une pause dans cette vie trépidante et d’une telle intensité qu’on en perd les plaisirs les plus simples. La recherche d’une sensation de satisfaction, de satiété et libératrice à la fois nous font perdre la notion du temps. D’ailleurs, celle-ci est vécue différemment selon les sociétés. Chaque société entretient un rapport différent avec le temps : les chinois mesurent le temps en siècles, les indiens le tronçonne en réincarnations et d’autres toujours pressés, horaires réglés à la seconde, ou ceux qui vivent au jour le jour…

Initiation au thé vert du Japon

thé vert japon
Le voyage éveille vos sens. Laissez-vous porter par des voyages initiatiques ou spirituels à la rencontre des temples bouddhistes et monastères Japonais, de la beauté et l’harmonie des jardins à la saison des cerisiers en fleurs au Printemps ou des chrysanthèmes à l’Automne. Ou encore à s’initier sur la récolte de thé dans les régions du mont Fuji, d’Uji, proche de l’ancienne capitale de Kyoto. Le thé vert Sencha est le plus courant et le plus populaire, il totalise 75% de la production, soit 90 000 tonnes par an. Son infusion légèrement claire et amère accompagne le quotidien des Japonais. Comme tous les thés verts proposés par  paondora.com, ceux du Japon sont très recommandés pour leurs vertus riches en zinc, fluor, magnésium, vitamines C et E, constituant d’efficaces antioxydants.

Le thé du Japon le plus renommé étant le Gyokuro. A peine 500 tonnes de ce « nectar » par an ne sont cueillies en fin du mois d’Avril voire début du mois de Mai. De caractère puissant et dotée d’une belle finesse et de longueur en bouche, le Gyokuro aura sa part belle aux grandes occasions. Son procédé de cueillette de « thé ombré », c’est-à-dire que les plants auront été recouverts de nattes de bambou trois semaines avant la récolte, puis le thé est récolté exclusivement au printemps. C’est lui qui servira à fabriquer le matcha de cérémonie.

Le matcha, thé vert en poudre « mousse de jade liquide », est réservé à la cérémonie japonaise du thé appelé cha no yu (littéralement eau chaude pour le thé). Les feuilles de thé sont alors broyées entre des meules de pierre pour en obtenir une poudre de thé vert. Le matcha est ensuite fouetté dans de l’eau tempérée entre 70 et 75°C –pour ne pas être brûlé avec de l’eau trop chaude– jusqu’apparaisse une fine mousse verte à la surface de la tasse. C’est un thé vert très élégant aux saveurs végétales et iodées avec une pointe d’astringence. Le matcha est un thé vert très stimulant.
A part, le Genmaïcha est bien une recette Japonaise à base de thé vert ajouté de grains de riz et/ou de maïs soufflés. C’est un thé très étonnant en bouche avec un mélange de saveurs végétales et un goût original aux notes de noisette, d’arachide.

Pour parfaire la cérémonie du thé à la japonaise, il est coutume d’utiliser un petit récipient le hohin, bol avec un bec verseur muni d’un couvercle en céramique ou en porcelaine, un autre récipient à bec ouvert pour refroidir l’eau, appelé yuzamashi et quelques petites tasses de dégustation yunomi. Le principe est de préparer un thé très concentré en une brève infusion. Une belle qualité de thé permet de faire plusieurs infusions jusqu’à épuisement des arômes.

La cérémonie du thé au Japon se rapporte sur un mode de voie spirituelle. Le praticien du chanoyu doit connaitre les pratiques de la préparation de thé enseignée à l’école du thé et avoir une connaissance du sado, incluant les gestes, les phrases à prononcer par les invités, la bonne manière de se tenir face au praticien et de déguster. Art traditionnel inspiré par le bouddhisme zen, cette cérémonie codifiée invite de plus en plus de voyageurs à s’initier.

Symbole d’accueil, d’hospitalité et de générosité, au Japon, le thé s’invite naturellement dans vos tasses. Partage et respect obligent.